En. "Ouissem Moalla (born in Stockholm in 1990) works on the relationship between the collective imaginary and language. His artistic projects are based on the history of sensibilities and mentalities in a variety of spatial and temporal contexts. He questions psychological relationships to the environment, to materials, to forms, to time and more generally, to the various components of the living world.

His work parallels the performative act and ritualization of the production process through imaginary languages. He summons up the body, materials and movement in space using

heterogeneous components."

 

 

Fr. "Ouissem Moalla (né à Stockholm en 1990) travaille sur les relations entre imaginaire collectif et langage. Ses projets artistiques s'appuient sur l'histoire des sensibilités et des mentalités dans des contextes spatiaux et temporels variés. Il questionne les relations psychologiques à l'environnement, aux matières, aux formes, au temps et plus généralement aux divers composants du vivant. 

Son œuvre met en parallèle acte performatif et ritualisation dans le processus de production au travers de langages imaginaires. Il convoque à la fois le corps, les matériaux et le mouvement dans l’espace à partir de composantes hétéroclites."

Poetry : CHÂTEAU n°5

 

Ce mardi-là, comme d'habitude,  je fis faux-pas à Orphée

Et sur le pas de sa porte, j'ai flyé pour Mars 

porter visite à ma Souveraine d’Ares.

 cité façonné de rubis, ces femmes régnantes

D’une poigne de fer.

 

Les hommes enfermés dans le soufre font couler la forge

Et n’en sortent seulement la nuit

pour rejoindre leurs foyers

en frêles sous-fifres.

 

A ces fameuses, j’ai attribué : colère et force,

Passion et sang qui en firent des déesses.

Fulgurances  et flagrances ,

Sujet de désirs

 

À la différence d'autres fois l’atmosphère était suffocante,

Des cris d’orgasmes résonnaient, ça et là

le sentier,

jonché d’orgies, soumis, je ne pus résister.

 

Me voilà emprisonné par des furies,

corps suant, glissant les uns sur les autres ;

Affamer de ce délice de chaire suave,

m’y adonnant avec ferveur

 

Et subitement dans cette folie

Je sentis des ongles griffus se faufiler par les ports de ma peau,

m’arrachant au plaisir qu’on m’eût fait.

 

Affaiblie et me sentant saigner des flots,

je perçu des épines s’iriser sur leurs épidermes,

m’isolant dans une forêt de ronces,

et ce fut ma fin,

 

Oui, le rêve a comme un feu, femme, fumée et cendre.

 

2014

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